Constance II, solidus, Antioche, 338-339

Constance II, solidus, Antioche, 338-339.

A/ FL IVL CONSTAN-TIVS PEP (sic !) AVG. Buste diadémé à droite, drapé et cuirassé, vu de trois quarts en avant.
R/ FELICITAE (sic !) ROMANORVM/ SMANG. VOTIS/ XV/ MVLTIS/ XX en quatre lignes dans une couronne de laurier.
C.76 v. – RIC.31 v. – Depeyrot II, 274, 5/6 – Bastien, Donativa 84, b-2e série et note 3
Or – 4,56g – 21,5mm – 11 h.
RR. SPL

Exemplaire de très belle qualité, présentant un portrait tout à fait superbe. Notre exemplaire provient d’une vente Baldwin, The New York Sale XIV. Il présente deux légendes fautives qui laissent penser que cet exemplaire pourrait être une imitation (?) et qu’il proviendrait du Trésor du Portugal. Ce trésor aurait été découvert au début des années 60 au Portugal ; dès 1961, le Dr. Bastien en aurait fait la recension et par la suite, l’un des auteurs du RIC, J. P. C. Kent, se serait penché sur son étude. Selon lui, le trésor se composait de 1.360 solidi dont 1.250 pour la période comprise entre 340 et 350. Il en fournit l’inventaire précis de 889 solidi dans le RIC. Mais récemment, le lieu de la trouvaille fut remis en cause par J.-C. Richard, qui pense plutôt à une découverte dans le département des Pyrénées-Orientales (Jean-Claude Richard, Le trésor dit “du Portugal” (349-350 après J.-C.) : Portugal ou France, département des Pyrénées-Orientales ?, BSFN 2003, p. 57-69). Selon lui, le trésor aurait été enfoui vers 349-350, peut-être au moment où Constans pris la fuite depuis Autun. Ce trésor n’a pas fini de nous dévoiler tous ces secrets...